Métro-bar #12 : Bonaventure

La pige du métro Bonaventure dimanche dernier est la première incursion du rallye métro-bars dans le coeur du centre-ville, à l'exception peut-être du métro Guy-Concordia, qui a été notre destination lors de la toute première soirée de ce projet.

Encore une fois, les stations adjacentes (Square-Victoria, Lucien-L'Allier et Peel) sont situées très près d'où on se trouve. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le secteur où on se trouve n'est pas des plus propices en bars. Il faut aller plus au nord, vers la rue Ste-Catherine pour en trouver. Mais c'est trop près de Peel. Contre nos règles. C'est Bonaventure qu'on a pigé.

Il y a le St-Hubert de la Gare Windsor. Même si c'est un restaurant, on peut y boire une bière sans manger. Mais il ne risque pas d'y avoir de sports à la télé. Après quelques explorations infructueuses à la Gare centrale et au 1000 de la Gauchetière, on décide plutôt d'aller vers le sud, dans le quartier pratiquement fantôme de Griffintown, autrefois un quartier irlandais très animé.

Nos explorations nous emmènent à observer des curiosités, à soupçonner la présence d'un bordel et à se buter à trois bars fermés. Je comprends qu'on soit dimanche soir, mais quand même. Le bar de l'ETS, le bar Griffintown et une autre taverne dont le nom m'échappe, au coin Wellington et De La Montagne sont tous fermés.



Nous remarquons une étrange présence de jeunes filles dans des tenues minimalistes. Pourquoi dans ce secteur? Il n'y a rien. Pourtant...

Nous émettons l'hypothèse que ces gens aient choisi leur quartier général en fonction de l'intersection où il se trouve. Au coin des rues William et Murray, une prostituée aurait été décapitée en pleine rue par une collègue à la suite d'une soirée où selon la légende, au 19e siècle, elle aurait baisé un individu que l'autre désirait... Les édifices présumément vides du secteur auraient donc une fonction. Tant mieux.

On remonte donc tranquillement vers le centre-ville, en se demandant bien comment on réussira notre mission cette fois. Oui, il y a toujours le St-Hubert, pour sauver les meubles. Bonaventure est plus un secteur d'hôtels que de divertissement.

D'hôtels... Il y a des bars dans les hôtels! Marriot, Sheraton, Reine-Élizabeth, Hilton, ils sont tous là! Un hôtel possède généralement un bar. Un plus un égale généralement deux.

Premier arrêt : le Marriot. Notre accoutrement inapproprié nous fait hésiter, mais fuck off, on rentre quand même. On se fraie un chemin jusqu'au bar, où on déguste une pinte assis au bar, en mangeant des amuse-gueules gratuits. On se sent presque dignes de l'endroit. Après un verre, on se dirige vers le Sheraton. Faut quand même en essayer plus d'un. Avant de partir, on constate qu'on a l'option de faire porter le montant notre addition à la facture de notre séjour. Il suffit d'indiquer notre numéro de chambre. «202, ça existe sûrement...»

Non, on ne l'a pas fait. Quand même.

Rendu au Sheraton, on est encore une fois assis au bar, pinte à la main. On se fait servir et respecter comme si on était client de l'hôtel. On engouffre les mêmes amuse-gueules gratuits qu'à l'autre place.

Il reste quelques hôtels dans le coin, mais un moment donné, ça va faire. Rien n'exclut toutefois qu'on se pointe au 737 (le bar au sommet de la Place Ville-Marie) lorsqu'on pigera McGill. C'est drôle de jouer aux riches de temps en temps. Mais pas trop souvent. Ça coûte cher.

1 commentaires:

Raton a dit…

Encore une fois, c'est complémentaire.

La taverne dont on ignore le nom est la Brasserie du Griff, coin Wellington et de la Montagne.

Selon moi, une soirée dans le parc serait plus amusante.